samedi 31 janvier 2009

30 janv. 09 * S.A.T., le retour aux sources!

Hier soir avait lieu un événement unique et ultra original : une soirée dubstep avec didjeridoo ''live'' sur scène.

Mêlant le dub avec des parfums de l'Orient, d'Asie et d'Australie, Komodo nous a exprimé sa passion sans hésitation, avec une fougue maîtrisée et énergisante. Au premier regard, peu semble expliquer ce goût prononcé pour l'exotisme, si ce n'est une bonne discussion, en français s'il vous plaît, avec le jeune Montréalais. Né en Nouvelle-Zélande, Burton déménage ensuite en Australie pour finalement atterrir à l'âge de cinq ans à Montréal. Après tout un parcours en musique électronique, dont les soirées Full Subluna, à la SAT, et Meet Me At The Gate, avec entre autres Anita Bombita, l'identité de Komodo se construit peu à peu. C'est lors d'un voyage à Londres, en 2006, que son amour pour le dubstep se cimente. « J'ai toujours suivi les courants issus de l'Angleterre. Et je voulais découvrir le dubstep dans son état naturel. Je suis donc allé aux soirées Forward à Londres. C'était beaucoup plus petit que je me l'imaginais. Avec Internet, on a parfois un effet de vastitude, de grandeur distorsionnée. Le club était moins grand que le Laïka. Mais la basse était tellement intense que tu ne pouvais pas ne pas bouger. » (Nightlife Mag)

En effet, impossible de ne pas bouger sur un rythme aussi magnifique. Le son t'emporte malgré toi. Un véritable moyen de se rappeler que ''tout est un'', de briser les barrières de l'inconnu, de méfiance, surtout en ce temps de crise économique, de recevoir des compliments de popularité (une belle bohème venant me dire ''hey you, i really like your style!!'' et de se laisser aller sans aucun autre but que de bouger pour soi-même. Un public un peu trop rationnel à mon goût (pour ne pas dire ''stiff'' qui sont encore prisonnié du mental...) , mais tout de même, 50/50. Une autre moitié plutôt gitan et à la coiffure de dreds se forçait pour se tenir les coudes en dansant avec beaucoup de liberté. Voilà ce que nous promettait cette soirée hautement riche en vibration : ''LIBERTÉ ENSEMBLE!'', les 4 autres groupes auparavant, je n'en ai vu que 3, m'ont beaucoup moins impresionnés même s'ils ont sû réchauffer la foule avec les dernières sorties de vynils en matière de ''dub''. Chapeau à nous tous! Nous sommes encore vivants et ce, pour l'éternité!

L'album sur place n'était que 10$ au lieu de 17-18 piasses dans les magasins...Mon bon ami dominicain William l'a acheté et nous partageons cet achat en se remémorant un moment extrêmement euphorique (sans drogues..même en ne demandant que de l'eau avec glace à plus d'une reprise à la belle noire du bar, tant qu'à aller à la source...

pour écouter Komodo Dub : http://www.myspace.com/komododub

Objectivement et avec mon mood : 4.5/5

mercredi 28 janvier 2009

24 janv. 09 * Quai Jacques-Quartier, 21h45, le chaos


18h00__FunkyFalz (CA)

20h00__Skratch Bastid (CA)

21h30__Housemeister

23h00__Modeselektor (DE) LIVE / VJ Pfadfinderei
s’achète des tables de classe mondiale. Pas de doute, Bastid est un véritable DJ (pas de iPod!).

Site web officiel - Myspace

Né dans le nord de l’Allemagne, le petit Housemeister avait 11 ans lors de la chute du mur. Il a ensuite grandi dans Berlin Est au milieu de squats socialistes en reconstruction, lui donnant une toute nouvelle perspective sur le monde. L’anarchie, l’instabilité, la désorientation, Marie-Jeanne, les graffitis et la musique l’ont amené sur de tous nouveaux terrains de jeu!

Site web officiel - Myspace

Berlinois fidèles à l'étiquette Bpitch Control, Modeselektor - Gernot Bronsert et Sebastian Szary - est lourdement influencé par l’IDM, le glitch, l’électro et le hip hop. Ils produisent tout leur matériel avec des logiciels qu’ils ont eux-même développés en Max/MSP et l’assistance de contrôleurs MIDI.

Site web officiel - Myspace

VJ: Delray


Manques de communication multiples, message sur répondeur personnalisé pris 1 heure trop tard, perte de temps royal chez Trader quand j'avais fini de travailler depuis 2 heures, cette fois-ci, ça sent le flop à plein nez. Je me rends au métro Champs-de-Mars, je passe devant de toute façon, plusieurs amateurs de musique électronique (dois-je mentionner que c'est un style qui attirent les gens qui sont sur pleins d'effets de drogues dures ( comme on, marchez droit un peu s.v.p.) Dans une foule en délire et une quantité de gens incroyable rendu cette heure, une file d'attente d'au moins un km de long (sans farce + que 500 mètres), rien pouvait me permettre de croire que j'allais rejoindre mon ami William et sa copine. Je fais le tour, je vois tout sur le site via les grillages, c'est très beau. C'est surtout très festif, la musique est excellente, je danse pareil autour des baricades. Je reviendrai plus tôt, une prochaine fois. J'ai bien fait, j'ai appris hier qu'on attendait en moyenne 2 heures pour entrer...moi, j'avais assez attendu, j'avais atteind mon cota, ciao bye, je rentre à la maison.

Objectivement : 4.5/5
Rendez-vous raté, entrée ratée : 1/5

lundi 19 janvier 2009

18 janv. 09 * Salle Wilfrid Pelletier, PDA

Tafelmusik Baroque Orchestra, Toronto.
Salle Wilfrid Pelletier
Johann Sebastian Bach,
Messe en Si Mineur,
dirigé par Kent Nagano.

Tout était placé comme une partie d'échec sans obstacle. Un point de rencontre, Claude possédant déjà les billets grâce à un bon ami à lui, parterre, rangée S, nous allons fouiner quelques minutes au Archambault Musique, merde, ça va commencer... Moyenne d'âge de 75, 75 et demi, beaucoup de ralentis, des habitués, aucun poil de travers. Je me fous des gens, ils se foutent de moi. Un son, Boom, les deux derniers s'asseyent, c'était Claude et moi. TANG TANG, le choeur soupire, je cherche Michel, le musicologue, bibliothécaire de L'OSM, un ténor, il est dernière rangée des teneurs de partitions. Claude est comme un petit chien sans la langue pendante : il trippe, sa tête se balance. Une première partie captivante, profonde à certains moments, un décor neutre, un panneau séparant la scène en deux, d'un blanc angélique. Kent Nagano se place adéquatement sur scène, il est définitivement en forme, souriant sans malice. Mon oeil se met soudainement à me piquer, il me chauffe, je vois double, le froid, le stress, la fatigue, l'allergie? Il est enflé, il est rouge. Je vis avec sans broncher. Ça semble ne pas s'améliorer jusqu'à la fin, mais je dois soudainement me forcer de tout mon possible afin d'avoir une certaine présence. Je suis chanceux, je ne vais pas rater les quelques minutes restantes. Ouvre grand l'oeil en santé qui te reste...

Un entracte-L'oeil est rouge mais je le tuff.

Claude me fait part de sa déception envers la facette trop opéra'' et pas assez baroque'' de la mezzo-soprano, je ne m'obstine pas...

Voici venir la 2e partie, une deuxième heure plus entraînante encore, une tristesse moins pesante et plus d'interraction entre les clans du choeur, au point où la fin nous coupe le souffle, est-ce vraiment fini? Ils ont oublié quelque chose? Pas du tout...le temps est sournois. Ovation des musiciens(nnes) et chanteurs(ses). L'esprit sain est parmi nous. Osanna, au plus haut des cieux.

4/5 objectivement
3/5 à cause de mon mood

Excellent spectacle.