
Mêlant le dub avec des parfums de l'Orient, d'Asie et d'Australie, Komodo nous a exprimé sa passion sans hésitation, avec une fougue maîtrisée et énergisante. Au premier regard, peu semble expliquer ce goût prononcé pour l'exotisme, si ce n'est une bonne discussion, en français s'il vous plaît, avec le jeune Montréalais. Né en Nouvelle-Zélande, Burton déménage ensuite en Australie pour finalement atterrir à l'âge de cinq ans à Montréal. Après tout un parcours en musique électronique, dont les soirées Full Subluna, à la SAT, et Meet Me At The Gate, avec entre autres Anita Bombita, l'identité de Komodo se construit peu à peu. C'est lors d'un voyage à Londres, en 2006, que son amour pour le dubstep se cimente. « J'ai toujours suivi les courants issus de l'Angleterre. Et je voulais découvrir le dubstep dans son état naturel. Je suis donc allé aux soirées Forward à Londres. C'était beaucoup plus petit que je me l'imaginais. Avec Internet, on a parfois un effet de vastitude, de grandeur distorsionnée. Le club était moins grand que le Laïka. Mais la basse était tellement intense que tu ne pouvais pas ne pas bouger. » (Nightlife Mag)
En effet, impossible de ne pas bouger sur un rythme aussi magnifique. Le son t'emporte malgré toi. Un véritable moyen de se rappeler que ''tout est un'', de briser les barrières de l'inconnu, de méfiance, surtout en ce temps de crise économique, de recevoir des compliments de popularité (une belle bohème venant me dire ''hey you, i really like your style!!'' et de se laisser aller sans aucun autre but que de bouger pour soi-même. Un public un peu trop rationnel à mon goût (pour ne pas dire ''stiff'' qui sont encore prisonnié du mental...) , mais tout de même, 50/50. Une autre moitié plutôt gitan et à la coiffure de dreds se forçait pour se tenir les coudes en dansant avec beaucoup de liberté. Voilà ce que nous promettait cette soirée hautement riche en vibration : ''LIBERTÉ ENSEMBLE!'', les 4 autres groupes auparavant, je n'en ai vu que 3, m'ont beaucoup moins impresionnés même s'ils ont sû réchauffer la foule avec les dernières sorties de vynils en matière de ''dub''. Chapeau à nous tous! Nous sommes encore vivants et ce, pour l'éternité!
L'album sur place n'était que 10$ au lieu de 17-18 piasses dans les magasins...Mon bon ami dominicain William l'a acheté et nous partageons cet achat en se remémorant un moment extrêmement euphorique (sans drogues..même en ne demandant que de l'eau avec glace à plus d'une reprise à la belle noire du bar, tant qu'à aller à la source...
pour écouter Komodo Dub : http://www.myspace.com/komododub
Objectivement et avec mon mood : 4.5/5
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire